MON COEUR EST A PAPA NOËL

 
«Il est quelque chose de simple, d’infiniment simple, de si extraordinairement simple que le philosophe n’a jamais réussi à le dire…
et c’est pourquoi il a parlé toute sa vie».
                 
                    
                           
       PARADOXE                      
D’UNE MORT SOUS TILLEUL   
       
  La peur et la joie ; ces étoiles filantes. 
   
               
La peur de la mort comme évadée du temps ! de l’espace temps. Elle n’est que tourmente sauvage, elle en a la démence-
Elle a le goût dénaturé, des interdits de moultes sentiments... La vie est un cadeau, fou ! en cette petite bête savonneuse
Décalcomaniée sur peau de proie ; elle en a fait le serment- Piquée au venin comme vison-vision de cet amour sous pelisse
A jamais, ne se défilera la substance d’éléments en bâtisse. De ce futur proche, qui respire au gré de latences semence.
Font fi de la toile ! qui la plisse en prisonnière libre de s’y piéger. Un jour- un soir d’été argenté, se repaître de la féerie des étoiles pour unique reflet... Et dénier, de naître dans la brève clarté de l’eau évaporée qui éreinte. Tout en goûtant aux mimodrames hallucinés ravageurs et affolants. Mais se serrer en sérénité et s’assujettir aux parts rois des volcans. Telles, des processions au tombeau.  
         
   
Ne pas bouger, sentir et se délester de la lave qui brûle encor l’écorce.
Belle et forte, si troublante, si tremblante en l’amante d’un nouveau monde. S’aimer, et reconstruire pierre par pierre l’asile désiré aux pieds d’une vérité oubliée ; souvent mal intégrée et pour ultimes envies ne se fier qu’aux fulgurances non espérées, mais qui irriguent la Fontaine Espérance... Le tendre âge se tue et s’évapore d’un regard trop vif qui, se voile et se pose sur l’indifférente différence, qui se repose aux lames du fleuve. Les vallées saluent l’attention et l’enfant vient en offrande la délivrer en rééduquant la perpétuité devant l’hier et l’émotion- déjà est là… Devant un orteil, derrière un pas… mais point de perdus entre, rien qu’un vide, sus-pendu et immense où les oiseaux s’applaudissent et planent- où les appels se confondent à la bouche qui se nourrie
A petites becquées, pas d’éclaboussures pas de blessures. Rien qu’une laitance qui fuse en gosier comme neige fond au tréfonds parcourant démons et cautérisant les plaies.
 

                  
La colombe ouvre grandes ses portes de l’inattendu vers les chants jonquilles qui, victimes de leurs agonies sur l’île du levant, côtoient le soleil aride et ne veuillent que veiller, la faiblesse encombrée des sols en terre... Le visage craquelle, menace et s’efface, dans les cris qui se reconnaissent. Les entailles, ne peuvent que s’y abandonner se craignant de leurs pensées.
-Appelle le silence dans le martyr de l’attente de ce dessin du destin nu !
En l’esquisse sur fond de jardin qui s’irise enivré sans retenir la lumière des prières.
-Appelle son nom
-Appelle la joie doucereuse dans le mistral !
Prendre le temps pour symboliser ce qui ne sera pas dans la salle dallée d’un néon, en patiente : Un à l’entrée, l’autre à la sortie… Se cravachent, pour mieux se refuser de ne se mouvoir pouvoir traverser la pièce. Enfin, se rejoindre pour se finir... 
 
                
-Chercher ailleurs et ne trouve pas- Les signaux s’écoutent et les arrêts se réparent. -Chercher, aller ailleurs et ne trouve pas- Permets-toi car je t'espères plus que toi-même. Ne me touches, ne te déchires pas le cœur car en toi se hisse l’écrin du Bien. Regarde-toi dans le ciel bordé d’en dessus de nuages, la pousse tilleul frémit- sage dans l’équinoxe qui ose la flore colorée... Vois enfin la mort ! Suivre la marche de ton propre chemin sans savoir où il mène, mais le prendre, pour comprendre, ce qui nous amène ici. Et essayer de ne pas se retourner ! C’est ainsi… Que les larmes de force tracerons sillons de leurs « moi » sur les monts, De ton nom et de ton sourire à l’abri, ne sont-ils pas tes Amis ?

                     
Chrystel MARMIER Copyright 26/04/2009

Paradoxe d'une mort sous tilleul

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