ESPOIR : MON COEUR EST A PAPA NOËL

JOUTE DES PLEURS !

« Culbuto » 

 

Parfois, je m’envole et je veille d’en haut.   

Puis, je prends la renverse !    

Je me déplume et rase les montagnes,   

A la rencontre rue Luberlu, de petits soldats.   

Comment ont-ils fait pour s’installer        

A ce point en mon corps ?       

Parés de leurs masques, à la désinvolte torture.      

Parfois, je n’y crois pas !        

Tant, ils sont là ? Et, pourtant je crois.    

En cette mélodie       

Rengaine, d’un désir-obscur obsédant.      

Mais, jusqu’où irons-nous ?        

Tu aspires ma sève       

Toi, le Vampire qui ôte à tes victimes substance de vie.   

De celles qui ne se relèveront à jamais.     
Et pourquoi m’inspires-tu la trêve ?
       

L’épée Damoclès, au-dessus de ma tête.     

Tu sonnes intentionnellement le glas.     

Je te réponds par le glaive !        

Initiateur, je te laisse le choix des âmes.

 


A controverse, j’erre et traverse
       

Ma morne inexistante.     

L’ancre, amarrée au bateau de sauvetage.     

Le rivage est la douleur d’une chaleur       

Qui rejette, mon cœur égaré.       

Les prières et les pleurs        

N’ont même plus de résonances,       

Les sons, ne sont plus que poids sans cris.    

Ne cessent, de cacheter les saveurs        

De fractures ouvertes, qui déciment        

En suspension, l'intime       

Spolié.       

        

Les orgelets exsudent,      

Le cheval de feu en surgit,    

Le dragon crache la lave ;       

Le griffon crève l’œil du cyclope        

Pavé dans mare funéraire.       

La raison s’échappe du dictionnaire       

Ne fait plus partie de mon vocabulaire.       

Pourquoi ne le faudrait-t-il donc pas, alors ?       

Au nom de qui et de quoi ?       

De tous ces petits soldats ?        

De ces chabadabadas ?       

Pourquoi ne faudrait-il pas, un jour        

Mon si beau salaud, que je me libère de toi ?       

Faudra-t-il que je finisse en laxatif,        

A l’eau de source d’un nouvel if,       

Au tout début du reste de ma vie ?       

Dis-moi, le cœur.       

Hurle, s’il se doit !       

Susurre en serrure       

La démesure.        

 

*

Ne te charge, va ! Ligature !        

Fais comme si je n’étais pas là.       

Comme si, je n’existais pas.       

L’absence sera mon lot de consolation       

Adepte au décompte…        

Fantasia ! Un Pachyderme !       

Shoot, snif et avalants comprimés roses       

Moqueurs, en Bad trip.       

Un peu d’air, de l’air… Culbuto.        

Meurs, sur le chant d’Honneur,       

Mon si beau Salaud !  

 

 

Nava Fidencio Lucano «Après l’orgie»

Copyright 2009/05/07 - Chrystel MARMIER     

Joute des Pleurs

Aucun message a été trouvé.

© 2008 All rights reserved.

Créer un site internet gratuitWebnode