PASSAGERS SUR LA TERRE

 


ILS, TU... JE SUIS MORT  
Plus rien à Perdre



La volupté serait-elle la même sans tomber en Amour ?
Ils n'avaient Plus rien à perdre...
Leurs âmes peut-être ?
Existaient-elles vraiment ?

L'étourdissement, l'émoi, le trouble aux pleurs de joie
La sensation de liberté absolue :
Seront-ils présents lors de la jouissance ?  
N'y pensons plus, Veines perdues.

T'occupe ! Extasie-toi !
Baise-toi en profondeur !
Et pourquoi pas ? Exulte, va !
Mais, ne viens plus faire l'avion.

Les cimes étoilées se calfeutrent en abîmes ;
Elles se livrent au néophyte de l'apathique passion.
Baise-moi ou fait semblant !
Qu'importe, alors !

Et, pourquoi pas ?
Crie, hurle : On ne t'entendra pas !

Dégoulinant de sueur de puanteur
Les yeux vitreux... Fixe !

Les corps empaillés qui se garnissent
Pour ne pas se laisser meurtrir par les corbeaux !
Pas si loin rôdent les vautours...

Et demain ? Demain sera un autre jour, meilleur ?
Tout ira bien ! Mieux ?
J'irai crever sur ma tombe.

 

Chrystel MARMIER - Copyright 2008 


"L' ANGELIQUE NOIRE"

 

Ils, tu... Je suis mort.

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