LA TORPEUR ou
ESPOIR MARTYR D'UNE FLEUR D'OR

Ainsi souffre-douleur,
Tu n’avais pas pris ton gain
En ce jour de Toussaint !
A huit heures chagrin,
Les yeux rivés
Sur la nef de ta porte aventure
J’attendais que tu sonnes à l’entrée !
Et, tout au long de cette sainte journée
Libre, j’ai attendu
Attendu… Prêt à t’ouvrir.
Tu es cette joie de l’enfant,
Tout comme moi,
C’est ça que j’aime en toi.
Je ne veux pas t’atrophier !
Alors, je feins le « jeu »
Tout le temps et le feu
Que tu attises dans mes désaveux
Tu n’as pas toujours su y consentir.
Désir, j’ai attendu
Attendu… Prêt à t’ouvrir.
Je ne suis rien,
Je ne suis qu’un qaurt de pétale :
Antisocial, comme ils jugent de dire !
Je m'avilis sous immense serre
Juste pour exister à ma non-existence
Mobile dans la mer du soleil levant
Je me pensais être un Dieu intelligent
Et, je ne suis qu'enquêteur d’air.
Feveur, j’ai attendu…
Attendu… Prêt à t’ouvrir.
Je me pressure tant !
Je suis si délaissé,
Je ne suis plus qu’inanité.
Je ne pourrais jamais t’offrir
Ce que tu espères intensément
Mais en toi : J’ai foi de Titan.
J’ai avalé somnifères
Fini mon énième verre.
Envie, j’ai attendu…
Attendu… Prêt à t'ouvrir.
Puis, ils sont venus me cueillir
Me chercher.
Je suis enfin presque serein
A ce jour, six pieds sous terre
Je compte les vers.
Pureté, j’ai attendu
Attendu… Prêt à mourir.
Et toi, tu veuilles comme jamais
Dans ce pot de chrysanthèmes
Fleur d’Or… Prête à fleurir.
Copyright le 28/06/09 - Chrystel MARMIER
| Date | 28/06/2009 |
| Par | TTL |
| Titre | En vie ma Belle ...? |
Il y a des rendez-vous d'une telle évidence qu'on ne peut pas les rater, et puis il y a ceux qu'on croit rater, alors qu'ils n'étaient tout simplement pas rendez-vous. Une évidence se fait et s'installe. Sinon, elle est erreur et passage. Mais tous les passages sont bons à prendre quand on n'a pas peur.
Les enfants ont tout compris, toujours soif de découvrir, toujours prêts, toujours un pied d'avance, toujours à galoper dans leur éternité qu'est la vie.