C’est l’histoire
D’Être non loin
Des promesses
Des prouesses
D’un Encor jamais
D’un jamais toujours
Mais, Seuls au monde.
C’est l’histoire
D’un pourtant,
Si proche et lointain
Touché du doigt
Mais qui s’enfuit déjà.
D’un partage éclairé
Infiniment doux.
Enfin l’amertume,
A l’appétence
Orange citronnée,
D’une folie purifiée
Dans l'insolente grâce,
D’une pucelle garce
Enfermée sur balcon étoilé
Qui danse le caprice
Sur ses délices.
C’est l’histoire
D’un cartésien rongeur
De fragrances
Elimées et limées,
Mais qui reste
Un invertébré rêveur
Qui tend ses paumes
Du beau sur le mal,
Mathématicien ensorceleur
De prières en démons ;
Ces acrobates au rasoir
Magnifiés en trapèze
Et dresseurs en losange
Qui râlent le malice
Rouge auréolé de violettes
Bienveillantes en passion
D’un jamais toujours
Seule au monde
Comme tous à chacun.
C’est l’histoire
De l’histoire
Qui se la fait, la belle.
C’est le chaton sur l’aigle
Le hibou qui peint la chouette
Et, la cerise sur le gâteau.
C’est la faim des tourments
Le début des embûches.
C’est le soir de noël,
La rédemption,
L’acceptation,
L’accomplissement.
Les guirlandes enchaînées
Aux cathédrales,
Les cadeaux en lambeaux.
Et, la suie à célébrer
Dans la cheminée
Phosphorée.
La rose au poitrail
La paix au portail.
C’est l’histoire
De ventres évidés
Insultés et injuriés.
D’un cri du cœur
Déclaré perdant
Et insoumis
Ramassé au vent.
D’une déclaration d’ego absolus
Sur partition d’un Amour fou,
Tubéreux dépossédant l’obsession,
Provocant et séditieux ;
Hypnotisé en spirale
Psychédélique.
C’est l’histoire
De poissons écaillés écarlates
Polarisés, puis explosés,
Sur les parois du bocal,
Délocalisé ;
Les tripes à trier
Coquettes à la pincette,
Une par une, telles des lentilles !
Veiller au grain,
Puis, jeter à la poubelle
Béante et puante !
Les germés dégoulinants.
Et, l’art d’en faire des détergents.
Pour reconstituer, le pas né,
L’ombre
En grains d’ambre
De sable et de sel.
C’est l’histoire
D’Être non loin du précipice
D’un Encor jamais
D’un jamais toujours
Mais, Seuls au monde.
C’est un regard qui tue,
Une âme qui foudroie,
Des Mains qui s’enivrent,
De Pleurs au don de joie
Foi.
C’est l’histoire
De misères ardentes
Contusionnées,
Privées et ébranlées,
Sur voix d’un parcours
Expressément
Bombardé, sur caveau adoré.
Nous irons
Puiser, au tréfonds,
A la juste ligne sang
De nos peurs
Cette pudeur :
Pour en faire tombé le ciel
Intense.
Notre couche sera nuage
Et au bout
De nos peaux en liesse
La vie,
Se fera mauve-velours,
Qui s'imprègne et caresse
Et chemine fidèlement.
Ça, c’est l’histoire
D’une histoire
Qui pourrait être tienne
Mienne, notre
Tant elle est désaccordée
Des accords des à corps
Mais si belle, ré-accordée
Aux accords d’en corps,
Substances en moelle
Suceuses d’os
Aphrodisiaques.
- Donne-moi encor encor
Am’or,
Mon amour, encor…
A corps et à cri
Âmes manifestent
-Manifeste du « Je » divin-
C’est l’histoire
D’Êtres non loin
Des promesses
Des prouesses
D’un encor jamais
D’un jamais toujours
Mais, Seuls au monde.
Alors, cette histoire.
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