DONS
POUSSIÈRES DE FÉES
En poussières de fées malgré tout rester là, éclairées…
Encore vivantes, enflammées de paillettes dans nos prunelles
A ravauder assemblées, nos ailes ensanglantées ;
Encore vivantes, enflammées de paillettes dans nos prunelles
A ravauder assemblées, nos ailes ensanglantées ;
Ces robes de tournesol en racine pour de suprêmes arc-en-ciel.
Il n'y a que les anges, à pouvoir tomber aussi bas que torture !
Et les angesses bien trop que tendres. Il est temps de s’unir à notre histoire
Par tous nos points d'acupuncture, tes peines abusivement en dures ;
Nos espérances en désenchantements avec, et y voir.
Laisse-toi pénétrer de toutes nos douceurs éraflées,
Avant que l’ecchymose ne passe encore au brouillard violacé
Sur nos têtes et dans nos cœurs, en saignées souillés de plaies.
Que nos temps de brumes se rencontrent en soleil d’éternité.
Nous nous baignerons nuages dans le chaudron des mythes !
Gardant pour les Dieux ce délicat mirage des semi-nudités.
Nous nous ferons offrir des carrosses en palais d’hématites,
Avec des cochers bucoliques qui nous conteront les légendes des fées.
Nous irons compulser nos rêves innocentés au tréfonds fiévreux
Des océans pourprés, de coraux argentés et des diables auréolés.
Nous chanterons l’hymne des esprits sur les vents en aveux,
Nous nous baignerons nuages dans le chaudron des mythes !
Gardant pour les Dieux ce délicat mirage des semi-nudités.
Nous nous ferons offrir des carrosses en palais d’hématites,
Avec des cochers bucoliques qui nous conteront les légendes des fées.
Nous irons compulser nos rêves innocentés au tréfonds fiévreux
Des océans pourprés, de coraux argentés et des diables auréolés.
Nous chanterons l’hymne des esprits sur les vents en aveux,
Et caresserons de nos vagues voluptés ; vos bouches pulpées.
Nous disperserons sur divan du Monde déglingué
L'âme de la Terre pour réveiller vos couches en papillon
De câlins d’or, aux douces faiblesses des Déités ;
Qui fécondent en coccinelle l'Amour, rien que pour le Don !
Lui seul commencement, milieu et fin de toutes vérités.
A la bravoure des oiseaux nous nous consolerons
Des pertes de ces jours, qui nous retirent nos perles cendrées
Et le lait, de nos seins magnanimes en biberon.
Source du décèlement de soi, prends tout et dansons !
Au gré de nos mots, maux, sourires et larmes, ils sont les cadeaux
D’un bien au-delà de l’harmonie et, lentement, lentement en fusion
Remonterons reverdies, les ombres des royaumes des eaux.
Puis nous nous endormirons dans un sommeil profond
A l’écoute des lacs de l’aube au travers de la rosée.
The Divine & C.MARMIER
The Divine & C.MARMIER
Poussières de Fées
| Date | 24/10/2009 |
| Par | TTLm |
| Titre | ¤ |
Se fondre, s'oser, se toucher, se dénuder, se projeter. Votre duo se sublime d'enlacements délectables, et ces mots entre corps et psyché, ces mots de futur intemporel, emportent, là où l'on peut aller, plus haut, encore. Je vous Elles.