....
I
CRESCENDO DE CHŒURS
Le silence étourdissant de ce cri d'alarme
Ça résonne comme des Anges qui partagent
Un apéritif désenchanté à fabriquer des larmes
Comme un carburant dans le réservoir des nuages
Caché-derrière un requiem aux hurles ventent
D’automates tenaces lovés au détergent de la solitude
Les folles fioles de serpents, fermentent l’épouvante
Qui encage les âmes contre les éléments déchaînés.
L'ivresse improvise des notes de fureur engourdie
L'absence est en répétition sous la direction des distances
Des voix sont crucifiées sur la croix verte des pharmacies
Les vagues à l'âme de la mer nue nous invitent à la danse
La larme étau au tréfonds de la jarre sourde bordée
Lit au carré javellisé, à l'H.ache P.étrie tous cortex en teck !
Éponger coup de paume main graisse la sève sur toile cirée,
Glissante immolant les naissances au dépeçage striant ris sec.
C'était la nuit où les crocodiles vont noyer leurs yeux jaloux
La lune travestie se racontait un bobard dans le bar espagnol
Le baiser des étoiles avait un goût de sang dans la gueule du loup
Les guitares sournoises se faisaient la belle au son des barcarolles
Les complaintes caresses tentaient intraveineuses en vain.
Face au cerveau corrompu en coin de table posé, s’opposer…
Doigts sanguinaires enfoncés dans crâne qui médite sa fin
S’interroger sur cette existence n'inhalant que de fétides rosées.
Quel affligeant parcours en foyer ! Focal, mire Fenrir,
Ensanglanté à l’envie de violer puissance des Enfers délibérés
S'enchaîne déjanté en ultime recours. Odin, rendra soupir !
Avalé sans répit dans la noyade de la bouche d’ombre fouettée.
L'émotion fait avancer le rock'n'roll du silence…
Eric CHARDIN & Chrystel MARMIER - 02/2009