LC.
A la Magie de l’évasion :
Faut-il toujours pour survivre se meurtrir au désenchantement ?
LE RÊVE D’OR
A l’orée de l’aube, encor si près de moi,
Les yeux mi-clos, tu m’apparais
Ton visage est lumineux, ton sourire mutin d’enfant,
Eclaire ma journée.
A la magie des songes,
L’œil ensoleillé, tu t’installes.
Encor plus près de moi,
Dans ce pays qui est le Nôtre,
Là, libres, tout est possible.
Au cœur de mes rêves,
J’excelle à la fortune
De mes soifs, débordements
De latitudes aux accords démesurés.
Je serre très fort tes trésors,
Et ne me lasse de tes caresses,
A la source de la reconnaissance.
Ma sensibilité rejoint tes Paradis.
Du matin, jusqu’au soir,
Tu accompagnes mes pensées.
Toujours me suivant ton âme flotte,
Au-dessus de mon essence.
Dès les persiennes ouvertes,
Mon cœur est en ébullition,
Eperdue, mes bras t’inventent,
Mon corps t’idolâtre.
De l’émotion agitée, j'avale
le paroxysme progressivement
Pour ressusciter en limpide perception.
Au plus profond
De ma chair humaine,
Reste le miel de l’effleurement
Ensorcelée mais éblouie.
Que puis-je y faire ?
Le rêve Dort, le rêve est d’Or.
Puis à l’aurore revient le crépuscule.
Ma vie voyageuse romanesque
Reprend son envol.
Vers d’indéfinissables charmes,
Folie douce, complément d’âme
En l’intimité du rêve sentimental.
Du matin, jusqu’au soir,
Tu accompagnes mes pensées.
Toujours me suivant ton âme flotte
Au-dessus de mon essence.
Plus fort encor, Ange gardien de ma vie
De mes jours et de mes nuits
Aux creux de mes pensées et rêveries
Tu ne manques jamais notre rendez-vous.
Que puis-je y faire ?
Le rêve est d’Or, le Rêve Dort.
"RÊVEUSE" ou "Le Rêve éveillé" Part I - Chrystel MARMIER
Copyright 2006