Deux Anges passèrent,
Deux Anges éphémères,
Lien amer et paniqué ;
D’une liberté refusée.
Deux Anges passèrent,
Deux Anges s’abandonnèrent,
Aux liens forts du toujours ;
Dans la foi et l’estime de l’Amour.
Deux Anges passèrent,
Deux Anges s’assemblèrent,
Des trop beaux Amants on ne voulait ;
Autour d’eux, l'acharnement s’ensuivait.
Deux Anges passèrent,
Deux Anges à s’en brûler les ailes et la chair,
La vie aux couleurs martyres ne les épargna ;
Et pour cause, elle les sépara.
Deux Anges passèrent,
Deux Anges s’oublièrent,
L’un aux infinis tourments d’un aliéné zéphyr ;
L’autre à l’asphyxie d’en mourir.
Deux Anges passèrent,
Deux Anges en l’absence s’enlacèrent,
Destin, temps, rien n’y faisait ;
En leurs âmes sacrées ils triomphaient.
Deux Anges passèrent,
Deux Anges tour à tour, dans la nuit et la lumière,
Or même muet, Dieu bénit et unit à jamais ;
La divinité des Anges scellée pour toute éternité.
Copyright 2007 - Chrystel MARMIER
"L'Amour" KLIMT