A Bel'Ange.
ET, PLUS ENCOR, A LA LUMIERE DE SIRIUS…
" Le Réveil des Poussières "
Du vertige aux bouts de mes cils...
A la lueur de ton âme, sur front polaire
Me ravis de baisers imaginaires,
M’enchante de la brise éponyme...
M’incline, m’évapore, me livre ouvert :
A l'aube des Ombres perdues.
Aux mirages de la lumière,
Du temps régicide célébré
D'une féale idéale fouettée...
Je fais ce tendre vœu, d’un plus encor !
Il chante, je le sais, il est là, j’ouis !
Guette et j'y crois au Kaléidoscope
De la mélodie de la Vie en Prose…
La poésie nourrie l’Amour et l’Amour appelle l’Amour.
Mes petits Dieux d’oripeaux vêtus, racolent et s’affolent,
Font la Parade avec panache autour du Soleil :
Maugréant de Saturne à Uranus Titanesques !
Faisceaux de lumière ! Soumission lyrique, rébellion mystique..
Créant d'intenses magiques Ôdorées. Ô filantes boréales !
Je m’y accroche, m’y abandonne, m’y noie :
Striée d’éclairs baignés aux houles Aurore.
Musiques enivrantes en proie à la douleur passion,
D’un passé mourant sur Place mouvante
D'une féale idéale fouettée...
En l’accord d’un sentiment précieux, de volonté et de paix,
De liberté et d’humanité - M'afflige à d'indicibles pénombres.
Pénètre le feu de la bougie ! Que j'emmure enfin, je crame chair-came
Qui Greffée fil d'Or aux creux de mes paumes éperdues se caressent de l'Ange
Mes mains ne sont plus que lambeaux ! Te giflent de leurs sourires sournois.
Au couperet corde, crâne ne roule... Détresse la Pendue,
Natte la Lune guillotinée, elle brille plus que la lame !
A la douce chaleur d'une immersion sang pétales de Roses
Lèche les épines au tréfonds de la sérénité ; Bienvenue ?
A jamais plus, ne me poignardez ! Il est de ceux qui se perdent d'Aimer !
Et, plus encor, à la lumière de Sirius...
